J’ai ressenti très vite le besoin de garder trace de ce que je découvrais, comme un bloc-note informel. Et Facebook, sur lequel les premières photos ont été publiées a été l’outil indispensable qui a pris le relais de cette découverte, en tirant les fils qui relient les membres de cette galaxie d’artistes, d’amateurs ou de passionnés, de photographes ou vidéastes, de galeries et d’événements, un monde en soi. Mais rapidement, au fur et à mesure que les photos s’accumulaient s’est posée la question de la place de la photographie dans ce domaine, discipline artistique en soi mais qui intervient ici : reproduction pour soi ou pour les autres, outil technique – en liaison avec Internet, – de pérennisation des oeuvres sur ces supports fragiles ou bien interprétation/expression propre à l’opérateur de prise de vue ?
La première est bien sûr celle d’enregistrer ces œuvres éphémères, enregistrer pour conserver, pour soi, et pour diffuser.
La deuxième est plus spécifique du photographe, qui peut et doit revendiquer la latitude de création, en plaçant l’œuvre dans un contexte qui modifie son point de vue d’origine. Elle devient une œuvre contextualisée, replacée dans la rue, associée à une histoire ou une vision qui n’était pas nécessairement conçue à l’origine par l’artiste de street art ; et au besoin en laissant les déformations géométriques de l’image due à l’optique et liées à un point de vue qui n’est plus de face sur ces œuvres à plat : l’oeuvre peut éventuellement ne plus être montrée en tant que telle, mais simplement évoquée, suggérée.
Pour un survol de quelques photographies de street art et des espaces qui l’environnent, lancer le diaporama ci-dessous, sinon pour une vision plus détaillée des travaux, aller à la page des albums.
Diaporama v
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