Sep
30
Métro parisien : la ligne 3 bis
Sep
16
La rentrée d’Etoile Matutine
Etoile Matutine, mon boitier et moi s'étant bien aérés tout cet été, nous voici revenus ! Bronzés, iodés, le poil brillant et l'obturateur en forme !
Mais voilà, les marronniers brunissent irrésistiblement, dans l'air une fraîcheur qui n'était pas là la semaine dernière, quelques gouttes sur le bout du nez... L'automne est bientôt là...
Une nouvelle saison photographique s'ouvre : quels sont les projets d'Etoile Matutine ?
1) Tout d'abord, les lieux abandonnés restent le sujet d'actualité, qui va occuper de nombreuses heures dans les mois qui viennent. Au grand angle, en détail, à contre-jour, une feuille qui dépasse, une herbe folle et conquérante, une note de service oubliée, une couronne de galette des rois qui traîne, des cris d'enfants qui ont résonné autrefois... Ces lieux restent touchants, troublants, magiques !
2) La photographie qui est mienne, n'est pas que lieux en friche ! Ma pratique est plutôt celle d'un promeneur curieux, attentif à ce qui se passe autour, aux atmosphères et aux éclairages.
Ainsi, de nombreuses photographies ont été prises sans être exploitées, développées, réinterprétées et mises en perspectives ; les prémisses de cette démarche se trouvent dans la série "Marines", qui sont toutes des prises de vues assez anciennes et dispersées à l'origine, mais qui ont été rassemblées et harmonisées.
3) Les méthodes de tirages anciennes vont être un champ important d'expérience tout au long de cette année. Les essais de cyanotype cet été m'ont fait retrouvé le chemin des bacs et des chimies qui font advenir l'image, sous la caresse des ultra-violets du soleil. Et de cette chimie toute simple émerge une représentation sur un papier somptueux, avec des tons riches et profonds, intenses. Quel plaisir de caresser ainsi cette surface qui aurait accueilli dans d'autres circonstances le pinceau de l'aquarelliste. C'est aussi un rapprochement par le support de la peinture et de la photographie, même si la démarche est radicalement différente.
Après les expérimentations de cet été dans le sud-ouest avec une eau très douce et légèrement acide, le procédé a été expérimenté avec une eau très dure mais à PH 7 à Paris : plein succès, les bleus sont
intenses, stables, généreux. Il faut néanmoins poursuivre avec des virages pour obtenir d'autres couleurs, et dans des formats plus grands.
Et puis... Il existe quantités d'autres procédés, reflets des recherches frénétiques du XIXème siécle pour obtenir une image fixe sur un support léger : tirage sur papier salé, l'anthotype, tirage au charbon,
daguerréotype, tirage au collodion, etc.
Le prochain procédé à expérimenter devrait être le tirage à la gomme bichromatée, qui peut produire des tirages en plusieurs couleurs de façon analogue au pochoir. La gomme ici est la gomme arabique, la résine de l'acacia..
(Note : la photo n'est pas de moi... Cherche modèle...)
4) Le street art, ses productions, ses acteurs, ses événements, la Ville, le Métro, resteront aussi de sujets de fond, de coeur (ici, Sonke Wia à Athènes).
5) Enfin, il va falloir travailler à concrétiser ses travaux : une exposition ? Autre chose ? Il reste quelques réflexions à mener ;-)
Sep
08
Un soir sur la butte (aux cailles)
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