Le joru du Printemps, je décide donc d’aller y faire un tour, sur la partie Est et Sud. L’accès habituel est maintenant clôturé – il était vraiment trop facile -, mais 50 mètres plus loin, une chaise déglinguée adossée au mur permet de passer sans trop d’acrobatie sur les voies.
Je marche en direction de Bercy, en passant les quais d’arrêts autrefois bondés aux heures de pointe. L’un de ces quais
est couvert d’un arbuste à fleurs blanches, magnifique.
Un peu plus loin, je suis arrêté par un grand portail. Arrêté ? Il y a un espace en dessous… Et me voilà de l’autre côté. J’en profite pour constater que les blousons vendus en solde ne sont pas très résistants au frottement sur des cailloux de ballast SNCF…. Toujours avec des vieilles fringues, tu te vêtiras, dans ce genre d’endroit !
Une fois de l’autre côté, je suis sur l’écheveau de voies qui relient la PC au réseau de la gare de Lyon, et je serre le long de la clôture du boulevard Poniatowski pour ne pas trop me faire voir : pas très loin, là bas, des TGV, un centre technique, des bureaux : tout un monde de modernité qui a laissé sur place la PC. Sous mes pieds, les TGV arrivent ou repartent, à gauche, les trams se croisent, et sur le trottoir, une ou deux têtes se tournent vers ce visiteur inattendu du mauvais côté de la barrière.
Un poste d’aiguillage…. Encore quelques mètres de voies, et c’est la fin de la section, coupée par une passerelle toute neuve posée 30 centimètres au dessus des voies. On peut passer en dessous, mais je sais que plus loin, la voie est détruite, et coupée par des immeubles construits sur l’emplacement des voies le long du boulevard des Maréchaux.
Je reprends plus loin, au niveau de la rue de Patay : au dessus de cette rue un pont pour la PC a été *reconstruit*, superbe, mais…. sans voies : incompréhensible… Je cherche un accès à cette section, qui est presque au niveau du sol ; et, oui, là où je ne m’y attendais pas, il y a « ce qu’il faut »… Je passe sur les voies : un signal, éclairé par le soleil par derrière, luit encore, pour avertir des trains qui ne passeront plus.
J’arrive sur le départ de la voie qui dessert l’ancienne gare des Gobelins : deux tunnels côté à côte, à gauche pour la PC, à droite pour les Gobelins.
La balade s’arrête là (pour cette fois) !
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